RD 58 ou « bois d’Angevillers » : les travaux avancent bien !
Encore quelques jours de patience et les automobilistes pourront, à nouveau, profiter de l’axe Fontoy-Angevillers sur la RD 58.
Pour des raisons de sécurité, près de 1 000 M3 de bois s’étalant sur 4 kms (aller-retour) ont été la proie des abatteuses et porteurs forestiers.
Comme l’expliquait Daniel Lazzarotto, conseiller délégué chargé de l’environnement :
« De nombreux arbres ont été abattus, en particulier les Fresnes, atteints de champignons venus d’Asie et qui seront bientôt en voie de disparition. Avec une petite partie, la commune d’Angevillers a pris en charge quelques travaux, et ajoutés à ceux de Fontoy, ce sont 1 000 M3 qui ont été abattus. C’était une volonté des élus Fenschois et depuis 2021, avec les élus, je me bats pour ce projet, pour la sécurité. L’ONF s’est penché sur cette action et n’y voyait aucun problème. Les arbres ont été marqués sur cette portion de circulation et depuis le 26 février, les machines sont en action et font un boulot remarquable. L’ONF et ONF Energies viennent voir l’évolution des travaux.
Aujourd’hui, les arbres abattus dégagent une grande visibilité ? attention c’est pire !
Les automobilistes devront respecter les limitations de vitesse et se souvenir encore de la crainte de voir la route traversée par le gibier. Le boulot aura été fait, car personne n’a oublié qu’en janvier dernier, un arbre s’était abattu sur une voiture ».
Deux types de machines sont en service : l’abatteuse, un engin spécifique pour abattre, et deux porteurs forestiers, avec tête d’abattage qui ramène tous les bois à un même endroit.
L’abatteuse : sa tête est placée sur la base du tronc et l’arbre est pris avec des pinces. La scie coupe l’arbre et la tête pivote pendant que l’arbre tombe : un travail minutieux pour éviter des dégâts sur l’engin.
Le porteur-forestier possède des roues motrices, avec une grue prolongée d’une pince pour charger des troncs prédécoupés.
Quant à savoir le devenir de ces arbres abattus : en plaquettes, ils serviront de bois de chauffage urbain, notamment, à l’hôpital de Briey et à l’UEM de Metz.